PARAFINE au festival d'Aurillac en 2010

Retours et critiques

Valérie, festival Bouton d'art à Orléans. Septembre 2011 :

« Merci pour ce beau spectacle très touchant, plein de poésie, d'une grande sensibilité, quel bonheur de rire...

Continuez à nous émerveiller... »

Sophie Cathala, programmatrice du festivalOptimôme à Mazamet (Tarn)mai 2011

« Ce spectacle est excellent : beaucoup d'humour, une participation très active des enfants et une implication complice des plus grands, nous avons adoré passer ce moment avec Parafine, poétique et sympathique. »

Extrait du Clou dans la planche, critique de Manon ONA

11 février 2012 au Théâtre du Chien Blanc à Toulouse :

Un vélo fantaisiste étale son attirail coloré entre deux passages de train sur le plateau du Chien blanc. Sa propriétaire toute en nez rouge, en perruque et en fanfreluches, Elle entre en pestant contre le retard pris, allant s'enquérir de la ou du coupable parmi les spectateurs. La voie ferrée en prendra également pour son grade - si seulement chaque train qui passe pouvait ramener Adrien ! Cette Parafine n'a pas seulement perdu un -f- en pédalant jusqu'à ses spectateurs, elle a aussi égaré l'hooomme du spectacle. Manière de poser un principe des plus clownesques : la fatale imperfection, incomplétude de la proposition. Quelle est-elle? Clamer des poèmes, récoltés ici et là (Prévert, Marguerite Desbordes-Valmore...) et non point chantés, puisqu'il manque le maestro et que du reste, naturellement, elle chante mal. ..

Voilà une grande causeuse, qui vient chercher le public, qui le titille, le commente, n'en perd pas une miette - belle réactivité d'ailleurs - et tisse un spectacle selon les principes du théâtre de rue : une semi-improvisation alimentée par les réactions des spectateurs. Quitte à se laisser embarquer follement par l'imprévu, à aller loin, très loin, trop loin de son propos... jusqu'à perdre le fil distendu

Hélène Lasne y met du cœur, ne gommant aucune hésitation, mais au contraire jouant de ses interruptions et pertes de contrôle - sa trogne méditative accuse ainsi quelques jolis points d'interrogation..

Oh, le clown est bien là et quelques poses ou rebonds bien sentis savent rejoindre un joli burlesque...